Les "minutes de silence" nationales sont des moments très intenses où se vit une vraie communion.
Pas bien loin de nos "temps de recueillement" elles sont pourtant différentes par leur dénomination et peut-être aussi par le fait qu'elles touchent par nature au-delà de l'Eglise.
Pourquoi ne pas les adopter à notre façon, et les placer en début de célébration, ou lors du Geste de Paix ou encore après la Prière Universelle ?
Dans le cas des attentats islamisques, il faut bien sûr se garder de renforcer leur caractère religieux, mais l'Eglise peut/doit faire corps avec les victimes. Dans les autres cas, même s'il s'agit de causes souvent non religieuses, l'Eglise peut/doit aussi se manifester.
Pour tous les fidèles, c'est une occasion de communion universelle forte. Il faut se rappeler qu'un grand nombre de personnes ne vivent pas dans des cadres où la minute de silence leur est proposée.
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© ND Bidassoa
17 juillet 2016, deuxième jour de deuil national pour les victimes de l'attentat de Nice.
À Notre Dame de Bidassoa (Hendaye), après l'échange du Geste de Paix, l'abbé Jean-Marc Lavigne demande une minute de silence.