Cette proposition peut largement être réinterprétée selon les besoins et les quartiers.
L'idée générale est de ne pas être trop dans l'action mais plutôt dans le fait d'aller au devant des personnes que l'on pense ou que l'on sait dans la souffrance, puis si cela est utile, de mettre en lien avec les services de la paroisse ou d'autres services, pour que la personne soit soutenue.
Chacun est amené à définir son "territoire de veille" qui peut être assez restreint : un immeuble, un lotissement... l'idéal est de couvrir toute la paroisse. Une carte peut être affichée dans l'église.
Ce n'est pas une mission lourde, mais c'est un état d'esprit qui change : se sentir responsable de ses prochains ; ceux qui sont juste là, que l'on croise et qu'on ne regarde pas !
Cette préoccupation individuelle et permanente peut aussi être complétée par des moments communautaires, par exemple :
- réunions pour se retrouver, échanger sur les façons de faire, prier ensemble
- réflexion pour mettre en place des actions spécifiques pour les plus démunis, les plus isolés, par exemple à l'occasion de Noël
- participation à des prières universelles
- mise en place d'un "fil rouge" pour le carême, ...
(Le Bon Samaritain - Eglise St Joseph de Genève)
Paroisse ayant mis en place des veilleurs : http://diocese92.fr/veilleurs-de-proximite
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Depuis plus de 30 ans, du 1er décembre au 31 mars, à l'initiative de la paroisse, environ 300 bénévoles de La Soupe se relaient pour accueillir et servir un repas à leurs « invités », chaque soir à 19h30. En 1984, le premier soir, 13 soupes ont été distribuées... 32 000 ont été servies au cours de la dernière campagne sur le parvis de l’église Saint-Eustache.
Notre mission - Apporter un soutien « matériel » mais aussi moral aux plus démunis.
Nos « invités » qui sont-ils ? - La Soupe se trouve au cœur de Paris dans ce quartier des Halles au centre de toutes les détresses et fragilités. Nous respectons leur anonymat mais quelques uns se livrent et nous font partager leur histoire.
Notre organisation - Répartis en 7 équipes, 35 bénévoles chaque soir préparent, cuisinent, servent les repas et accueillent nos « invités ».
Pour en savoir plus : www.soupesainteustache.fr
Dans un petit sac à dos, ou un petit sac en toile, réunir progressivement au cours de l’Avent ou du Carême divers petits objets qui vont constituer un cadeau.
Le jour de la fête, se promener dans la rue « avec l’Esprit Saint », et donner le sac à un frère de la rue en lui disant « Joyeuses Pâques » (ou Joyeux Noël) et le laisser avec sa surprise !
Pour venir en aide aux plus démunis, nous pouvons faire confiance aux associations qui se dévouent à leur service et qui connaissent bien leurs besoins. Leurs dons sont orientés sur les nécessités (nourriture, hygiène, …). Le don de ce sac est bien différent et doit « adresser » d’autres aspects de la personne :
- Quelque chose pour goûter : des bonbons, des gâteaux, des fruits secs, des gourdes de compote, des chocolats, …
- Quelque chose pour prendre soin de soi : un savon, un miroir de poche, de la crème pour les mains, des lingettes parfumées, un flacon de shampooing, …
- Quelque chose qui parle au cœur : un poème, une belle photo ou une image
- Quelque chose pour partager : le poème, l’image en plusieurs exemplaires
- Quelque chose pour tracer sa route : un petit carnet, un stylo bille ou un crayon, un petit agenda de poche ou un calendrier (distribués par les commerçants à la fin de l’année), une enveloppe ou deux avec un timbre et une feuille de papier à lettres, …
- Quelque chose d’utile pour ranger : des pochettes en tissu, une petite boîte métallique, …
La démarche peut être menée en famille ou au niveau de la paroisse.
- À chaque petit don placé dans le sac on se prépare soi-même à la fête et au cadeau
- Lorsqu’on offre le sac on ne « profite pas » de ce moment-là pour un échange. On laisse donc la personne découvrir par elle-même ce qui l’amène à se questionner sur chaque cadeau. Cela donne aussi l'idée d'un "cadeau du ciel", jour de chance, jour de joie !
- Si on revoit la personne dans la rue, on peut bien sûr engager la conversation.
- Comment pouvons-nous accueillir les mendiants qui sont aux portes de nos églises?
- Comment leur montrer qu'ils ont part avec nous ?
- Comment la communauté paroissiale peut-elle les soutenir ?
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Quelles organisations avez-vous expérimentées et quels sont vos retours d'expériences?
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Se préoccuper des plus pauvres, c'est d'abord ou aussi leur proposer Dieu, et cela commence probablement par une rencontre.
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Ouvrages, liens Internet ou articles de référence sur cette rubrique.
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Cette attitude égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter.
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