En silence, adapté à toute l'assemblée
Le ressenti corporel est assez fort. Même si c'est sa propre main, c'est le ressenti d'une imposition sur le front ou d'un ami qui porte sa main sur l'épaule.
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Les bénédictions solennelles sont souvent merveilleuses.
Pour les jours 'ordinaires' y a t-il des animations ou façons différentes de faire ?
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Faire le signe de la croix
Il s'agit davantage de tracer une croix sur son corps que de marquer quatre points sur le front, l'estomac et les deux épaules. Le geste est évidemment un rappel du baptême ou fit, pour la première fois, tracée une croix sur le corps du futur baptisé.
Le calme du tracé et du débit des paroles « Au nom du Père... » permet de donner à ce signe tout son poids pascal.
Se frapper la poitrine
On se frappe la poitrine, lieu vital du coeur et du souffle. C'est un geste de désignation, comme si l'on s'accusait en disant : « C'est moi ! », qui manifeste publiquement que l'on se reconnaît pécheur.
Se signer trois fois avant l'évangile
Voici des signes qui peuvent devenir dérisoires s'ils sont faits mécaniquement. De plus leur sens est, hélas, peu connu. Or, il est très beau : « Que cet Evangile pénètre mon intelligence pour que je le comprenne, ma bouche pour que je le proclame et mon coeur pour que je l'aime. »
S'incliner
Même très légère, l'inclination est un geste simple qui fait discrètement participer le corps à la prière. On peut la faire au signe de croix du début et à la bénédiction finale, aux mots du Symbole « Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme », pour honorer l'incarnation du Seigneur par laquelle s'inaugure le mystère du Salut. On pourrait le faire également durant la formule de pardon à la fin de la préparation pénitentielle et, que l'on soit debout ou à genoux, à la suite de chacune des élévations, comme il est dit plus haut.Le prêtre fait d'autres inclinations comme il est dit au no. 234 de la PGMR (aux prières Purifie mon coeur et Humbles et pauvres ; et dans le Canon romain, aux mots Nous t'en supplions ; etc.
Faire la génuflexion
La génuflexion est une sorte d'agenouillement bref qui est en rapport direct avec la présence du Christ dans le sacrement du pain et du vin consacrés. Aux messes ordinaires, elle ne concerne que le prêtre à son arrivée au choeur, si le tabernacle avec le saint sacrement est dans le sanctuaire, après chacune des élévations et avant la communion. Elle ne concerne tous les fidèles qu'à l'Annonciation et à Noël, aux mots « Par l'Esprit Saint, il a pris chair... »
La génuflexion est née au Moyen âge de la belle réaction de ceux qui ne voulaient pas en faire moins, en chrétien devant le Seigneur Jésus qu'en vassal devant le seigneur du lieu. Ce n'est plus notre situation. Aussi, bien souvent la génuflexion est-elle remplacée par le geste qui la précédait, c'est-à-dire l'inclination profonde de tout le buste et non seulement de la tête. Il est difficile de ne pas admettre cette façon de faire lorsque l'on sait que certains grands ordres monastiques qui ont gardé quelques éléments liturgiques du temps de leur fondation, ne font toujours pas de génuflexion, pour la simple raison que leur fondation est antérieute à l'introduction de la génuflexion dans la liturgie et la pratique privée.
On n'oubliera pas cependant que dans un monde qui bien souvent ne veut ni Dieu ni maître, la génuflexion témoigne que les chrétiens reconnaissent qu'ils sont en présence de quelqu'un de plus grand qu'eux.
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