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On accomplit à la messe un certain nombre de gestes rituels brefs, mais dont la signification et la portée concourent à la manifestation communautaire de la foi.
L'habitude se prend que les fidèles lèvent les mains durant le Notre Père, comme les célébrants, et l'on ne voit pas ce qui l'interdirait puisque la prière du Seigneur est maintenant prononcée ou chantée par tous et non par le seul prêtre. On pourrait même, en certaines occasions, suggérer à toute l'assemblée de le faire.L'effet d'une assemblée dont tous les membres lèvent les mains pour prier ensemble est saisissant. En tout cas, et même avec des enfants, élever les mains convient mieux à cette prière que de former une chaîne quelques secondes avant de se redonner la main au geste de paix. Dieu fait bien de nous des frères, mais le Notre Père qui es aux cieux réclame une dimension vers le haut elle passera a l'horizontalité au geste de paix.
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Les deux sont possibles et chaque manière présente des avantages. Réciter le Notre Père peut permettre à toute l’assemblée de s’unir plus fortement dans la même prière. Il ne faut jamais oublier que certains ne peuvent pas chanter, que d’autres ne connaissent pas forcément la mélodie utilisée. Et puis cette prière, récitée calmement et à mi-voix par une assemblée, atteint une intensité saisissante. Les mots et l’attitude engendrent alors une beauté de la prière.
Chanter tous ensemble le Notre Père peut offrir autant d’intensité et provoquer autant de beauté.
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Il faut rappeler régulièrement aux chrétiens que ce n'est pas leur paix qu'ils se donnent, mais la paix du Christ ; cette paix que le Seigneur donne à ses disciples, le soir de Pâques ils se la donnent pour l'avenir (pour la semaine qui s'ouvre), si bien qu'on peut la donner même si l'on n'a pas parfaitement vécu en paix les jours précédents (à plus forte raison, pourrait-on dire). On souhaiterait, pour que ce geste soit distinct d'un simple « bonjour » accompagnant une poignée de main, que la paix soit donnée des deux mains, et non d'une seule. Quant aux prêtres et aux diacres, on leur fera remarquer qu'ils n'ont pas à dire « Donnez-vous un geste ou un signe de paix », mais « Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix », ce qui va quand même un peu plus loin.